Pour la mille et unenième fois, je ne sais plus, je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus où j'en suis, je ne suis meme plus sur de savoir qui je suis. Cette situation me rend fou, je supporte difficilement le fait de ne plus recevoir de messages, de ne plus savoir si tu vas bien, si tu es bien rentrée, ce que tu fais, ca me rend malade de ne plus avoir de nouvelles, de voir que tu ne me parles quasiment plus. J'ai vraiment l'impression que tu m'oublies, que chaque jour qui passe m'éloigne un peu plus de toi, de la possibilité te retrouver un jour. Je crois que je n'y crois même plus. Mais alors pourquoi cela ne me soulage pas ? Pourquoi en sachant bien que jamais plus nous ne serons "nous", je n'arrive pas à me détacher, à te dire au revoir et à partir ?
Je n'en peut plus de t'attendre, de t'esperer, de me dire peut-etre que elle va se rendre compte, parce que moi à chaque fois j'y crois un peu, à chaque fois je me dis "c'est possible", et je me rend compte à chaque fois que non, que je ne suis plus rien de ce que j'ai été pour toi. J'en viens parfois à me dire que tu ne m'aimes plus depuis un bon moment déjà, et que tu restais parce que je t'aimais et que tu aimais que je t'aime, juste pour ça. Tu ne m'aimais pas, tu aimais que je t'aime. Si tu savais comme il est dur de s'apercevoir de ça ... Certes cela ne changerais rien que tu le sache, mais parfois j'ai envie de te faire mal, pour que tu saches. J'en viens à avoir envie de te faire mal, à défaut de pouvoir t'aimer encore.
Ce qui me ronge ce week-end c'est de voir que comme tu es occupée, comme tu ne t'ennuis pas, tu n'as pas besoin de moi, je ne te manques en rien, je ne suis rien. Tu m'as écris quelques fois probablement par reflexe, ou pour me faire plaisir en pensant que j'allais mal. Mais je ne te manques pas.
Je devrais l'accepter et te dire tout ça, ou à défaut d'y arriver en face, au moins de t'écrire ça, et te dire au revoir, et m'en allé, pour toujours, parce que je craint de ne jamais supporter de te voir en n'étant plus rien, en n'étant plus personne, en étant une triste banalitée meme plus drole ni interressante, juste une banalité que ton esprit refuse d'effacer completement parce qu'elle a occupée 2 ans de ta vie, 2 ans que tu veux croire avoir été 2 belles années.
Je devrait prendre les devants avant que tu ne le fasses, parce que cela sera beaucoup plus facile si cela viens de moi que si cela m'est imposé. Pourtant je n'y arrive pas, peut etre parce que au fond je ne veux pas tuer moi meme mes restes de chances imaginaires.
Je ne sais meme pas comment conclure, je ne sais meme pas comment arreter d'écrire, j'ai l'impression de n'avoir pas fini, parce que je ne suis arrivé à rien, parce que cela ne m'a pas du tout soulage, au contraire meme, puisque j'ai eu envie de pleurer en écrivant que je ne suis plus rien pour toi. Et là je reve de t'écrire, je meurt d'envie de técrire, mis je tente de me retenir, parce que t'écrire sera t'écrire une bétise ou une banalité ennuyeuse voir enervante, une chose que je regretterais et qui encore un peu plus t'éloignera de moi, m'éloignera de toi.
Ce matin en me levant j'esperais très fortement, et meme je pensais voir un message de toi, qui me disais etre rentrée, mais non. Et c'est là que je me dis que je ne suis vraiment plus rien, parce que meme en te couchant ou en te levant je ne suis plus présent dans ton esprit, je n'y suis plus que lorsque tu t'ennuis, lorsque tu es seule, et encore, probablement plus toujours.
Je suis mort en meme temps que nous. Mon seul espoir et que cette mort soit éligible à la resurection ...